Attention: contenu descriptif sur le thème de l’explosion du port de Beyrouth qui pourrait déranger certains lecteurs. La discrétion du lecteur est avisée.
NDLR : Peu après notre visite sur place et après qu’on nous ait dit que les silos ne pouvaient pas s’effondrer en raison de leurs fondations profondes, les silos ont commencé à s’écrouler.
Une semaine après l’incendie des silos à blé du port de Beyrouth, le ministre intérimaire de l’économie du Liban, Amin Salam, a déclaré que le feu continuerait à se raviver tant qu’il y aurait du blé à l’intérieur des silos.
M. Salam a également déclaré que l’extinction de l’incendie constituait une “situation dangereuse et complexe” en raison du risque d’effondrement des silos.
Les autorités libanaises ont attribué l’incendie initial des silos à la fermentation du blé due aux températures élevées de l’été.
Les autorités ont également interdit à quiconque de s’approcher trop près des silos.
Les silos sont fortement endommagés depuis l’explosion de Beyrouth le 4 août 2020, où un stock massif de nitrate d’ammonium a explosé, tuant plus de 234 personnes et en blessant plus de 7 000.
Avril dernier, le cabinet a approuvé la démolition des silos après qu’une étude a révélé qu’ils risquaient de s’effondrer dans les mois à venir.
Cette décision a suscité la controverse et la colère du peuple libanais, notamment des familles des victimes, qui attendent toujours que justice soit faite et dont beaucoup souhaitent que les silos soient conservés en tant que mémorial.
Cela a amené les gens à s’interroger sur le moment où le feu a brûlé les silos.