Dima Sadek a été condamnée à un an de prison à la suite d’un procès intenté contre elle par le dirigeant du Mouvement patriotique libre, Gebran Bassil, qui l’accuse de diffamation et d’incitation aux tensions sectaires.
Cette action en justice a été intentée il y a trois ans après que M. Bassil a affirmé que Mme. Sadek avait intentionnellement attisé les conflits entre divers groupes religieux et vilipendé son parti politique.
Le procès a été déclenché par une vidéo virale montrant des citoyens accompagnés de Ziad Aswad, qui agresse physiquement et verbalement un homme à Keserwan en lui criant “Qu’est-ce que tu fais ici ? D’où viens-tu, de Tripoli ?”
Dans un tweet, Mme. Sadek a dénoncé cette attaque raciste, a critiqué les auteurs de ces actes et les a comparés à des nazis.
Le tribunal a ainsi condamné Sadek à un an de prison et à une amende de 110 000 000 LBP (1 208 $) en dommage du préjudice moral causé au Mouvement patriotique libre.
Suite à cette décision, Dima a publié sur ses réseaux sociaux une vidéo expliquant la situation, qui se termine par une remise en question de la liberté d’expression au Liban, et confirmant qu’elle fera appel de la décision.