Nous avons contacté les organisations qui soutiennent les victimes handicapées de l’explosion de Beyrouth

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Attention : contenu descriptif sur le thème de l’explosion du port de Beyrouth qui pourrait déranger certains lecteurs. La discrétion du lecteur est avisée.

De nombreuses personnes se sont retrouvé handicapées suite à l’explosion de Beyrouth et se sont trouvées face à des problèmes physiques, émotionnels et financiers qui pèsent sur leur vie quotidienne.

Quand 961News a demandé quelles étaient les principales organisations qui ont aidé les victimes handicapées suite à l’explosion, deux ONG se sont distinguées : Arcenciel et Caritas Liban.

Caritas a supporté certaines victimes financièrement, ce qui les a permis de subir des opérations chirurgicales dans l’espoir de retrouver la fonctionnalité des parties atteintes de leur corps.

Arcenciel, quant à elle, a fourni aux victimes handicapées des technologies d’assistance grâce aux fonds des donateurs. L’ONG à but non lucratif a aussi réussi à suivre les victimes et à leur fournir une thérapie physique et psychologique après leurs opérations.

Dans un entretien avec George Xanthopoulos, responsable du programme d’accessibilité et de réhabilitation d’Arcenciel, 961News a été informée que l’organisation a confronté de nombreux obstacles en offrant l’aide aux victimes handicapées.

Xanthopoulos a expliqué que des personnes ont changé leur adresse après l’explosion, ce qui a rendu la recherche et l’assistance d’Arcenciel plus difficiles.

“Nous avons reçu des fonds pour réhabiliter 700 maisons grâce à la Commission européenne. Lors du processus, nous avons pu rencontrer plusieurs victimes en besoin. C’est à ce moment-là que les choses sont devenues un peu plus faciles”, poursuit-il.

Selon Xanthopoulos, de nombreuses personnes soignées après l’explosion ont été assurées par le ministère de la santé, qui a toutefois refusé de communiquer les informations relatives aux victimes aux organisations souhaitant les aider.

“Ils ont gardé les données pour eux”, a déclaré Xanthopoulos.

Il a expliqué que le ministère de la santé refuse de partager des informations sur les victimes pour des raisons de confidentialité.

En dépit de leurs intentions, “il a été difficile pour toutes les ONG d’aller à la recherche des personnes blessées par l’explosion”, a-t-il noté.

La nuit de l’explosion, le ministre intérimaire de la santé, Hamad Hassan, a déclaré que le ministère assumerait les frais de santé de toutes les personnes hospitalisées ce jour-là.

Plus tard ce mois, il a également quele ministère de la santé a promis de couvrir toutes les factures médicales résultant de l’explosion. Cependant, de nombreuses personnes luttent encore quotidiennement pour payer leurs factures médicales, obtenir des médicaments et se réinsérer dans la société.

Lire aussi: Plus de 1000 Libanais blessés par l’explosion de Beyrouth sont encore handicapés à ce jour

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